Très chère Nicole, bien que tu ne me connaisse pas, je me permets de te tutoyer comme une maman que je suis. Oui, je suis maman de deux jeunes gens de 20 et 22 ans, et « belle maman de jumelles de 30 ans. Je crois comprendre ta douleur, mais la ressentir comme tu la ressens, pas possible. Uniquement une maman peut savoir ce qu’est de perdre son enfant, celui qu’elle a porté, élever, aimé. J’essaie de me mettre à ta place dans les jours sombres, ces jours ou l’on se demande pourquoi est on sur terre pour vivre un tel drame. Une telle injustice. Dans ton journal, à chaque fois que tu arrives à écrire, tu dis « je t’aime nounouche, ma Véro ». ne te justifie pas, bien sur que tu l’aimes, nous savons tous que tu ne peux pas supporter l’idée même qu’elle t’a quitté, mais dans ton cœur, elle est là, Véro, de sa conception à ce jour, et à demain, telle une étoile qu’elle est devenue. Peut être cela te soulage t’il un peut de l’écrire, mais tu voudrais le crier au monde entier que tu l’aimes ton enfant, et qu’elle te manque. C’est insupportable, tu vies un calvaire et tu n’en sorts pas. Si tu ne veux pas couler, et tu ne dois pas couler, tu n’en n’as pas le droit par amour pour tes autres enfants et pour ton mari, mais surtout pour tes enfants, tu dois garder la tête au dessus de l’eau glacée qui t’entoure. Jamais, non, jamais tu n’auras aussi chaud que quand vous étiez tous ensemble. Mais nous ne refaisons jamais le chemin à l’envers, nous avançons, que l’on le veuille ou non, même si on ne veut pas mettre son pied devant l’autre, quelqu’un va le prendre ton pied, et le placer quelques centimètres devant le premier, et ainsi de suite jusqu’à ce que ce soit l’heure, pour toi aussi de devenir une étoile, mais personne au monde ne peux savoir à quel moment cela se passera. Et à ce moment, ce seront tes deux autres enfants qui devront tenir la tête hors de l’eau et mettre un pied devant l’autre. C’est notre destin depuis la nuit des temps. Je sais de quoi je parle, ne t’inquiète pas, je ne suis pas folle, mais je ne suis pas là pour raconter ma vie, mais pour te dire que là ou se trouve Véronique, il y a des bébés, des enfants, des jeunes gens, des adultes, des papas et des mamans, des papys et des mamys qui l’entourent. Non, elle n’est pas seule, elle brille comme une étoile, elle, elle est heureuse, elle est bien, et sourie, et elle te voit. Mais que lui montres tu ? Ne va t’elle pas avoir de chagrin à force de te voir dans l’état dans lequel tu te trouves depuis bien longtemps maintenant ? Pour elle, le temps n’existe plus, tout est beau, calme doux, serein, mais ne la rend pas triste quand elle te regarde, au contraire, regarde les étoiles, regard celle qui brille très fort, c’est VERO, et oui, elle se manifeste en brillant pour sa maman. Souris ma belle, souris, pour Véro, pour ses amis, relève la tête, je sais, c’est difficile, tu as des courbatures depuis le temps que tu baisses la tête, mais tu vas voir, un tout petit peu chaque jour, tout doucement, et ta tête se lèvera un soir sans lune et les étoiles seront là, et toi, tu reconnaîtras la tienne. Mon PAPA qui est devenu une étoile depuis 7 ans maintenant, m’a dit il y a longtemps, j’avais alors 22 ans, et j’en ai 47, m’a dit : « RECONNAIS TON ETOILE ET SUIS LA, ELLE NE BRILLLE QUE POUR TOI » j’ai cherché longtemps pour retrouver mon étoile, mais un soir d’été après deux ans de pleurs et de tristesse, j’ai vu mon étoile, et elle brillait, et j’ai pleuré, beaucoup, mais pas de tristesse, d’émotion, elle était là ! Sincèrement, tu vois, je pense à elle à mon étoile, et je me dis, ce n’est pas juste on n’avait pas le droit de lui faire ça à elle, à 17ans, une enfant à le DROIT DE VIVRE, mais….. C’est une étoile, et rien ne changera à cela. Maintenant moi aussi j’ai envie de crier : vous n’aviez pas le droit. Mais si toutes les mamans du monde criaient notre monde serait encore plus laid qu’aujourd’hui et nos autres enfants feraient tout pour devenir eux aussi des étoiles afin de ne pas vivre ce qu’ils vivent près de nous leur maman.
NICOLE, S’IL TE PLAIT, ESSSAIE DE REGARDER PLUS HAUT. TOUT DOUCEMENT MAINTENANT, REDRESSE LA TETE. LA REEDUCATION SERA LONGUE ET LA GUERISON TU NE L’AURAS JAMAIS, ON NE DOIT PAS TE MENTIR, MAIS REDRESSE LA TETE AU NON DE L’AMOUR QUE TU AS POUR VERO, MAIS AUSSI POUR TON AUTRE FILLE ET POUR TON FILS. TU AS BESOIN QUE L’ON T’AIDE, ALORS FAIT NOUS UN SIGNE, TU NE VEUX PAS PARLER, TA VOIX EST CASSEE D’AVOIR TANT PLEUREE, D’AVOIR TANT CRIEE, ALORS LEVE LA MAIN, OU UN DOIGT, OU MEME PRENDS UN CRAYON ET ECRIT, OU TAPPE SUR TON CLAVIER. NOUS SOMMES DES MILLIERS QUI POUVONS T’AIDER A RELEVER LA TETE POUR VOIR TON ETOILE ET AVEC DES MILLIERS DE PETITES MAINS, MEME SI TA TETE EST TRES LOURDE DE PEINE, NOUS Y ARRIVERONS, NOUS T’AIDERONS. NICOLE COURAGE, LA TERRE TOURNE, TU TOURNES AVEC ELLE TU EN FAIS PARTIE, TU N’AS PAS LE DROIT DE COULER. AVANCE TOUT DOUCEMENT, MAIS AVANCE ET LEVE LA TETE. Reçois tout mon amour, Moi, une simple anonyme, qui découvre l’histoire de Véronique, une simple maman qui elle aussi a cherché son étoile, et qui elle aussi a parfois encore du mal a lever la tête et d’avancer. AVEC AMOUR JE T’EMBRASSE. KELLY |
VERONIQUE, JOLIE VERONIQUE, ta maman te pleure, VERO, NOUNOUCHE, aide là ou que tu sois. Véro, jamais on n’aurait du te faire du mal, VERO, ta petite soeur et ton grand frère pensent aussi à toi, et des milliers de personnes pensent à une jolies jeune fille, brune toute mignonne, nommée amoureusement par ses parents, le jour de sa naissance, VERONIQUE, Ta maman aurait certainement voulu t’appelle VERONIQUE MON AMOUR. Mais, bon, ça ne se faisait pas !!!! De toute façon, elle l’a pensé et elle le pense toujours. Tes parents ont choisi un bien beau prénom qui commence par un « V » « V » comme VERONIQUE, « V » comme vient dans le cœur de ta maman pour lui faire un câlin d’amour, tu le fais déjà mais elle a si mal qu’elle a besoin que tu viennes encore et encore. De très loin petite chérie, je t’embrasse et je t’aime. Il y a une autre étoile pas loin de toi, tu la connais c’est certain, bien qu’elle soit plus jeune que toi, un peu ta « petite sœur » toutes les deux, TOI VERO, toi ELO, BRILLEZ POUR NOUS. ONT VOUS AIMENT. |